Après plusieurs années de formation philosophique, religieuse et communautaire hors du pays, le frère HOULBORO Jean Rostand scolastique de la congrégation des missionnaires oblats de Marie Immaculée de la province du Cameroun est de retour dans sa terre natale pour une période de repos et de ressourcement spirituel.
En formation au scolasticat des missionnaires oblats de Marie Immaculée en Pologne. Il vit cette pause estivale comme un temps de grâce, de rencontre et de fidélité aux racines. Son témoignage vient éclairer la richesse du parcours de formation à l’étranger, tout en soulignant l’importance de l’ancrage local pour un futur missionnaire ou pasteur.
La formation hors du pays: une vocation toujours plus proche de Dieu
Depuis deux ans et demi, frère Jean Rostand poursuit son parcours au scolastique à OBRA en Pologne, au sein d’une communauté internationale composée des religieux venus de 5 nationalités( Pologne, Nigeria, Cameroun, Ukraine, Madagascar et Canada). Sa formation comprend des cours en philosophie et théologie, des temps de vie communautaire, ainsi que des engagements pastoraux adaptés au contexte local. « Être en formation à l’étranger est un double défi : apprendre dans un autre cadre culturel tout en restant fidèle à mon identité et à mes origines. C’est aussi une école d’universalité de l’Église. » Il souligne combien ce temps à l’extérieur du pays l’a élargi intérieurement, l’invitant à sortir de lui-même, à écouter d’autres accents de l’Évangile à reconnaître la diversité des appels dans l’unité du même Esprit. Pour lui, “L’apprentissage d une nouvelle langue est la clé d ouverture d une culture”.
Le retour au pays : un temps de repos, de témoignage et de gratitude
Revenu pour quelques mois de vacances, frère Rostand a choisi de ne pas vivre cette période comme un simple repos, mais comme une poursuite de la mission autrement. Il partage son temps entre: La visite de sa famille et de sa paroisse d’origine c’est-à-dire le temps de prière et de silence spirituel. Des rencontres avec les jeunes de sa communauté ou du mouvement vocationnel local. Il est un témoignage actif, à travers des partages en petits groupes, des animations dans sa paroisse et s’exprime avec émotion comme suit « Je me sens appelé à redonner ce que j’ai reçu. Mon retour est aussi un témoignage vivant de la formation reçue. »_
La formation : fidélité à la vocation, ici et ailleurs
Le retour au pays est pour lui un moment de relecture vocationnelle, un moyen de mesurer le chemin parcouru, mais de réaffirmer son désir profond de suivre le Christ dans la vie religieuse et apostolique. Ses anciens accompagnateurs spirituels, sa communauté locale, ainsi que les jeunes qui le connaissent depuis ses premiers pas dans la vie religieuse oblate, le retrouvent avec joie et fierté.« Frère Rostand reste un exemple d’humilité et de constance. Il ne revient pas en étranger, mais en frère qui porte en lui les fruits d’une formation solide et fidèle. », témoigne un prêtre de sa paroisse.
La formation :Une mission qui ne fait que commencer
Dans quelques semaines, il repartira en Pologne pour poursuivre ses études et approfondir sa préparation à la vie missionnaire oblate. Ce retour au pays lui aura permis de retrouver la chaleur humaine, la ferveur populaire et les visages concrets de sa future mission pastorale « Ma vocation est née ici. La voir grandir ailleurs me pousse à revenir toujours plus enraciné, plus disponible, et plus ouvert à l’appel du Seigneur. »
Prions pour le frère Rostand, pour tous les jeunes en formation religieuse à l’étranger, et pour les vocations locales, afin que l’Esprit-Saint continue de susciter des cœurs généreux et missionnaires dans notre Église.
📌 Pour en savoir plus sur la formation des scolastiques, les vocations ou soutenir un religieux en formation :
🔗 Pastorale Vocationnelle
📩 Contact
Père Gilbert VANDI, Omi
Leave a Reply