Garoua accueille la redynamisation nationale du groupe du Très Saint Rosaire – Couronne de Rose : un vent marial souffle sur le Nord du Cameroun

Sous le signe de la prière et du renouveau spirituel, la Confrérie du Très Saint Rosaire – Couronne de Rose du Cameroun a tenu, à la paroisse Saint Pierre de Garoua, une rencontre de redynamisation. En présence des responsables nationaux, le diocèse a vibré au rythme du Rosaire, renouant avec l’élan missionnaire qui anime depuis toujours ce mouvement marial.

Une visite porteuse d’espérance

Garoua, capitale spirituelle du Nord-Cameroun, a accueilli avec ferveur la délégation nationale de la Confrérie du Très Saint Rosaire – Couronne de Rose. Durant plusieurs jours, la paroisse Saint Pierre est devenue le centre d’un véritable pèlerinage marial. Fidèles, prêtres et laïcs se sont unis pour prier, réfléchir et se former autour d’un même idéal : raviver la flamme du Rosaire dans la vie chrétienne. « Nous ne sommes pas venus seulement pour donner des directives, mais pour écouter, partager et marcher ensemble », a confié Madame Monique, trésorière de la confrérie. Son message, empreint d’humilité et de conviction, a profondément marqué les participants.

Redynamiser la foi par la prière

Sous le thème « Ensemble avec Marie, fortifions notre engagement pour le Christ », la rencontre visait à renforcer les structures locales et à redonner vigueur aux groupes paroissiaux parfois essoufflés par le temps et les réalités du terrain. Les échanges ont porté sur la formation des responsables, la cohésion fraternelle, la discipline spirituelle et la relance de la prière du Rosaire dans les familles. Le Révérend Père Jean-Marie Nkengue, curé de la paroisse Saint Pierre, a salué cette initiative en soulignant « la nécessité de replacer la prière mariale au cœur de la mission évangélisatrice de l’Église ». Selon lui, le Rosaire demeure « une école de patience, de paix et de foi, adaptée à tous les temps ».

Des moments de foi partagée ensemble dans l’union

La visite a été marquée par plusieurs temps forts : célébrations eucharistiques, processions mariales, bénédiction des chapelets et rencontres fraternelle entre les différentes délégations. Les chants en langues locales et les danses traditionnelles ont donné une dimension culturelle et communautaire à l’événement, témoignant de la vitalité de la foi dans le diocèse de Garoua. L’un des moments les plus émouvants fut la remise d’une couronne de roses à la Vierge Marie, symbole d’amour et de consécration. « Par cette couronne, nous déposons aux pieds de Marie toutes les intentions du Cameroun et du monde », a déclaré l’aumônier le diacre Bonaventure,Omi.

Un engagement au service de l’Église et du monde

La Confrérie du Très Saint Rosaire – Couronne de Rose, présente dans plusieurs diocèses du Cameroun, s’attache à promouvoir la prière, la solidarité et l’action communautaire.
Dans un contexte marqué par des défis sociaux et spirituels, ses membres s’engagent à être des témoins de paix et de fraternité. « Le Rosaire n’est pas une prière du passé, mais une force pour transformer notre présent », a insisté Madame Béatrice, ajoutant que « chaque Ave Maria est une semence d’espérance dans un monde blessé ».

Garoua, un modèle de vitalité spirituelle

Cette mission nationale a redonné souffle et visibilité à la confrérie dans le diocèse de Garoua. De nouveaux membres ont été accueillis, des engagements renouvelés, et des projets de formation spirituelle planifiés pour les mois à venir.
Le coordinateur diocésain, a exprimé sa gratitude : « Cette visite a ressuscité notre zèle missionnaire. Nous repartons fortifiés et prêts à faire rayonner Marie dans nos communautés. »

Une fraternité au-delà des frontières

Au-delà du diocèse, cette visite illustre le dynamisme d’un mouvement catholique africain en pleine expansion, capable de conjuguer tradition spirituelle et engagement social.
La Confrérie du Très Saint Rosaire – Couronne de Rose, née de la grande spiritualité dominicaine, continue d’unir les fidèles à travers la méditation des mystères du Christ, vécus avec le cœur de Marie. Dans un monde secoué par la guerre, l’indifférence et la désorientation spirituelle, le Rosaire devient plus que jamais un chant d’espérance universelle. Et à Garoua, cette espérance s’est faite prière, sourire et engagement concret.

Père Gilbert VANDI, Omi