Sept ans ont passé. Et pourtant, son nom résonne avec une force intacte. Ce jeudi matin, sous un ciel paisible, la belle nature de l’école primaire Père Alexis Marie Atangana ont vibré au rythme d’une messe exceptionnelle : une célébration en mémoire de celui que tous ici appellent encore « le patriarche ». Une date symbolique en la fête des Saints Anges Gardiens pour honorer un homme dont l’âme continue de veiller sur Figuil.
Une messe, une mémoire, un miracle vivant
Ce n’était pas une messe ordinaire. C’était un moment suspendu, chargé d’émotion, d’action de grâce, et de lumière. Dans la cour de l’école, les voix cristallines des tout-petits se sont mêlées aux chants sacrés, comme une offrande pure à celui qui a tant donné pour l’éducation et la foi. Le Père Alexis n’est plus là physiquement… mais ici, tout parle encore de lui : les bancs, les regards qu’il a éclairés, les cœurs qu’il a touchés. Et cette année, un cap a été franchi : la messe du 2 octobre devient désormais la messe officielle pour prier pour celui que l’école porte le nom. Une manière puissante de faire de sa mémoire un repère pour les générations futures.
Un héritage vivant du Père Alexis à Figuil
« Il n’est pas parti. Il vit à travers chaque prière, chaque pas dans cette école, chaque mot appris par ces enfants », a confié une institutrice. Pour beaucoup, le Père Alexis est devenu une figure tutélaire, un ange gardien de la mission éducative à Figuil. En instaurant cette messe annuelle, l’école ne se contente pas de se souvenir. Elle choisit de marcher dans ses pas, de faire de sa vie un modèle, de son engagement un flambeau. Sept ans après, le silence de son absence est devenu un écho vivant. Et chaque année, à la même date, l’école se souviendra, priera, et avancera, sous le regard bienveillant du Père Alexis Marie Atangana.









Père Gilbert VANDI, Omi